Archives du blog

lundi 14 octobre 2013



Voici le vrai de vrai, automne qui résonne

La semaine dernière c'était comme un tableau pour la vue. Début de saison des couleurs chatoyantes, du crépitement des feuilles qui tombent, de la cueillette des pommes, citrouilles et champignons. Cette semaine, voici le vrai de vrai, automne qui résonne. Bientôt nous plongerons dans les froides journées crues. Ce n’est pas tous les gens qui aiment se faire bercer par ce choc monotone. Par contre, l’automne est une saison sage et de bons conseils me dit Hippocampi. Le stress tombe et la plus part des gens sont aux ralenties et somnolents.
Plusieurs débuteront à formuler leurs rêves et les mettront en terre, là où le vent d’automne n’atteindra pas d’oreilles pour mieux les préparer et les réaliser. Dans les cuisines pas que les petits plats qui commencent à mijoter, les projets à venir sont hâtivement amorcés. La demande est grande, l’ennuie de la chaleur de l’été, les terrasses fleuries et achalandées. Des voyages pour tailler l’hiver qu’en festivités importantes et le reste du temps rêver de se faire caresser par les grains de sable caramélisés des plages dorées. Paroles de sorcière, c’est à ce moment que l’imaginaire abonde car nous y avons plus de temps à lui accorder. Dans son royaume et palais magique Hippocampi  mentionne  que si l’automne est triste c’est  que l’on ne sait pas l’égayer. Même si l’automne demeure d’or et de pluie. Il ne faut pas lui jeter un sort pour s’empêcher de sortir dehors.  

Toujours au 15ième siècle, les enfants se costumaient lorsqu'ils passaient de porte en porte. Ils le faisaient pour rappeler aux gens l'existence des mauvais esprits et des démons. Ils se déguisaient alors en sorcier, en sorcière, en fantôme, etc. Lorsque les Irlandais sont venus s'établir en Amérique, ils ont perpétué cette tradition. Maintenant, le 31 octobre des milliers d'enfants se costument en toutes sortes de personnages. Au fil des ans, cette tradition se transforma en une fête pour les enfants. Ceux-ci, déguisés en fantômes, allaient de porte en porte demandant des bonbons. En 1840, avec l'immigration des Irlandais aux États-Unis, la tradition traversa l'océan. C'est pourquoi aujourd'hui, le 31 octobre de chaque année, nos rues sont envahies de petits monstres affamés! 

Hein!!! Pas si laide que ça,  je m'améliore de décennies en décennies

LES SORCIÈRES


D'abord, les sorcières étaient des femmes qui vivaient au moyen-âge. Elles étaient des guérisseuses (elles soignaient les malades, comme le font les médecins aujourd'hui). Comme elles ne recevaient pas d'argent en retour, elles se déguisaient en vieilles dames laides et allaient quérir chez les gens qu'elles avaient soignés afin de savoir s'ils méritaient leurs soins. À cause de leur allure effrayante et de leurs "pouvoirs" de guérison, les gens les craignaient et leur accordaient des pouvoirs maléfiques. Les sorcières se promenaient avec un balai fait de branches d'arbres liées sur un manche. Elles choisissaient des branches très solides et elles les aiguisaient. Cela leur permettait de repousser les malfaiteurs qui les prenaient pour de mauvaises personnes dotées de pouvoirs surnaturels.

MARDI  LE 15 octobre, belle température

Collation orange en quartiers. Un peu d’exercices et pratique de spectacle après la collation et ensuite on discute de ce que nous voulons avoir sur nos citrouilles. Premièrement, il faut se souvenir de la notre. Celle qui a été déposée par choix dans la brouette jeudi dernier. Carole fait un petit croquis à reproduire pour choisir et quand la citrouille sera bien nettoyée. Je vais faire les contours et les amis devront remplir le sujet. Le plus difficile sera de ne pas toucher une fois la première couche donnée. C’est quoi la première couche Carole? dit Léonie. On vas-tu  mettre des couches à nos citrouilles?  Haha! Nenon, c’est une couche de peinture de fond (la première sera en dessous) après on va faire une finition (deuxième dessus) qui cachera les défauts pour que ton travail soit plus beau. Peut-être nous allons devoir remettre une troisième couche de protection pour que la pluie n’efface pas ton beau travail. Je vois que nous allons manquer de peinture, nous reprendrons ce travail demain. Nous allons faire une araignée à relief avant le dîner.
Au dîner tous bons appétits. La fin du sorbet arc-en-ciel donne le ok aux paupières pour se fermer. Les amis sont fatigués, les corps sont trop lourds à tenir droits selon eux. Caleb qui a la responsabilité de border les amis traîne de la patte pas mal. Spa de sa faute qu’il me dit : les couvertures se placent toujours sous mes pieds quand je marche. Léonie s’offre pour faire une démonstration. Tous de belles siestes, je dois tous les réveiller sauf Mathis qui dandine et soupir sur son matelas, ça fait un bon bout. Nous sortons marcher, le temps est doux. Au retour on s’amuse derrière dans le décor d’automne. Samedi c’était un beau gazon vert, aujourd’hui, zencore un tapis de feuilles à ramasser pour Carole.


MERCREDI  Le 16, belle journée douce

Collation fruits variés en brochettes, pommes verte, rouge, jaune, prune et orange. Les amis ont hâtes d’amorcer leur travail de peinture. Nous rentrons les citrouilles pour peindre nos personnages d’Halloween dessus. Une fois nos citrouilles bien nettoyées, il ne faut pas oublier de les stabiliser pour qu’elles ne roulent pas pendant notre travail. Ce n'est pas évident pour des jeunes enfants de peindre une citrouille 3D qui bouge au moindre coup de pinceau. C’est plus facile sur une feuille de papier bien couchée sur la table. Mathis plus sage et plus attentif prend soin de tout couvrir de blanc son fantôme. Léonie plus audacieuse aimerait étendre un peu plus le jaune qui sert de lumière pour son chat lumineux. C’est à ce moment qu’elle s’aperçoit qu’il ne faut pas mélanger les couleurs de peinture quand elles ne sont pas encore sèches. Elle doit corriger l’erreur et attendre cette fois avant de refaire son chat. Hubert tout va bien, il coopère. Éléonore observe plus et n’ose pas trop. Olivier laisse des traces de peinture blanche un peu partout car sa citrouille a voulu quitter la table, sa tête de poison presque terminée, a la cervelle en bouillie maintenant. Olivier a les phalanges couleur d’ange et le visage d’un enfant pas trop sage. Caleb se trompe de pinceau, sa sorcière à la peau verte est de plus en plus pleine de suie noire.

Comme je disais hier la deuxième couche servira à corriger les défauts. Pour aujourd’hui le temps d’atelier de peinture est suffisant. Carole a bien hâte de tout ramasser car elle ne semble pas si plaire tant que ça. Surveiller les pinceaux des amis qui aimeraient en mettre partout, n’importe où. Le manque d’écoute et l’obstinage ne font pas bon ménage. Le risque de dégâtsssss est trop présent, on arrête tout ça maintenant! Temps écoulé! Oui chef! Au dîner tous bons appétits + + + pour Caleb, Léonie et Olivier. Mathis fait du désherbage de riz dans sa bouche avec ses petits pois verts, il ne mange que le riz et poulet. Éléonore lente et encore enrhumée tarde,  elle veut tout de même terminer son assiette. Hubert régulier n’arrête pas de parler, Caleb a le temps d’en manger 3 assiettées pendant que lui n’a pas encore terminé la sienne. Belles siestes pour tous. Terminons   notre pm dehors pour planter nos fantômes et à marcher jusqu’au courrier pour aller voir le soleil se coucher derrière le nuage à l’horizon.

JEUDI  Le 18 octobre, pas eu de pluie qui avait été prévue en journée

Collation; petit cake raisin et carotte directement sorti du four, sans crème. Avant de tous les crémer de couleurs vives pour le dessert de ce midi nous pratiquons un peu notre spectacle. Je dois en trier plusieurs chansons car nos chers amis aimeraient tous les animer. On rajoute le Bonsaï, si elle est bien chantée. C’est une chanson plus douce pour l’arrivée de nouveaux nés, bientôt. Nous devons faire son bricolage si jamais on  décide de la conserver. Nous avons griffonner avec des crayons feutres avec arômes de fruits de belles couleurs qui représentent notre arbre nain pour ensuite plier notre papier en accordéon, comme nos ailes de chauve-souris. Ensuite, boucler le tout avec ruban poupon.

Au dîner la lasagne cache-cache a été rebaptisé lasagne bing-bang. Pour faire pratiquer l’élocution d’Hubert. Impossible de faire sortir le mot lasagne de la bouche du jeune homme. Il dit tjrs Salade bing-bang. C’est beau pareil tu sais! Ça me fait rire. C’est comme notre salade d’épinard hier avec nos brochettes. Mathis croyait bien que c’était de la salade césar avec les brochettes de poulet et piments, il n’avait pas vu qu’elle était beaucoup plus verte et que le goût était différent jusqu’à ce quelle soit dans sa bouche. Pourtant les amis exprimaient leur Hum menoum! À chaque bouchée. Lui, pas pantoute haha! 
Aujourd’hui, notre lasagne bing-Bang cache-cache sous sa première couche de pâtes lasagne et fromage se cachait d’autres variétés de pâtes. La raison est que de cette façon le tout se mange mieux. PâtiNapu sera son nom maintenant. Comme nos fantômes qui se sont envolés avec la pluie et vent de cette nuit. Le grand vent qui chante ses tourments d’automne a roulé dans leurs bedons pour les gonfler, alors les joyeux lurons se sont envolés. La sieste a été un peu écourtée par des réveils plus tôt. Je cherchais qui demandait mon aide. Cauchemar où mauvaise blague d’ami qui ne fait signe de rien. Quand je suis en bas pour demander qui m’a appelé, personne ne réponds mais tous sont réveillés. Selon les amis serait Mathis, mais il me dit que tout va. Il arrive à se rendormir. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire