Voici le vrai de vrai, automne qui résonne
La semaine dernière c'était comme
un tableau pour la vue. Début de saison des couleurs chatoyantes, du
crépitement des feuilles qui tombent, de la cueillette des pommes, citrouilles
et champignons. Cette semaine, voici le vrai
de vrai, automne qui résonne. Bientôt nous plongerons dans les froides journées
crues. Ce n’est pas tous les gens qui aiment se faire bercer par ce choc
monotone. Par contre, l’automne est une saison sage et de bons conseils me
dit Hippocampi. Le stress tombe et la plus part des gens sont aux ralenties et
somnolents.
Plusieurs débuteront à formuler leurs rêves et les mettront
en terre, là où le vent d’automne n’atteindra pas d’oreilles pour mieux les préparer
et les réaliser. Dans les cuisines pas que les petits plats qui commencent à mijoter,
les projets à venir sont hâtivement amorcés. La demande est grande, l’ennuie de
la chaleur de l’été, les terrasses fleuries et achalandées. Des voyages pour
tailler l’hiver qu’en festivités importantes et le reste du temps rêver de se
faire caresser par les grains de sable caramélisés des plages dorées. Paroles
de sorcière, c’est à ce moment que l’imaginaire abonde car nous y avons plus de
temps à lui accorder. Dans son royaume et palais magique Hippocampi mentionne que si l’automne est triste c’est que l’on ne sait pas l’égayer. Même si l’automne
demeure d’or et de pluie. Il ne faut pas lui jeter un sort pour s’empêcher de sortir
dehors.
Toujours au 15ième siècle, les enfants se
costumaient lorsqu'ils passaient de porte en porte. Ils le faisaient pour
rappeler aux gens l'existence des mauvais esprits et des démons. Ils se
déguisaient alors en sorcier, en sorcière, en fantôme, etc. Lorsque les
Irlandais sont venus s'établir en Amérique, ils ont perpétué cette
tradition. Maintenant, le 31 octobre des milliers d'enfants se costument
en toutes sortes de personnages. Au fil des ans, cette tradition se transforma
en une fête pour les enfants. Ceux-ci, déguisés en fantômes, allaient de porte
en porte demandant des bonbons. En 1840, avec l'immigration des Irlandais aux
États-Unis, la tradition traversa l'océan. C'est pourquoi aujourd'hui, le 31
octobre de chaque année, nos rues sont envahies de petits monstres affamés!
Hein!!! Pas si laide que ça, je m'améliore de décennies en décennies
LES SORCIÈRES
D'abord, les sorcières étaient des femmes qui vivaient au moyen-âge.
Elles étaient des guérisseuses (elles soignaient les malades, comme le font les
médecins aujourd'hui). Comme elles ne recevaient pas d'argent en retour, elles
se déguisaient en vieilles dames laides et allaient quérir chez les gens
qu'elles avaient soignés afin de savoir s'ils méritaient leurs soins. À cause
de leur allure effrayante et de leurs "pouvoirs" de guérison, les
gens les craignaient et leur accordaient des pouvoirs maléfiques. Les sorcières
se promenaient avec un balai fait de branches d'arbres liées sur un manche.
Elles choisissaient des branches très solides et elles les aiguisaient. Cela
leur permettait de repousser les malfaiteurs qui les prenaient pour de
mauvaises personnes dotées de pouvoirs surnaturels.
MARDI LE 15 octobre, belle température
Collation orange en quartiers. Un peu d’exercices et pratique
de spectacle après la collation et ensuite on discute de ce que nous voulons
avoir sur nos citrouilles. Premièrement, il faut se souvenir de la notre. Celle
qui a été déposée par choix dans la brouette jeudi dernier. Carole fait un
petit croquis à reproduire pour choisir et quand la citrouille sera bien
nettoyée. Je vais faire les contours et les amis devront remplir le sujet. Le
plus difficile sera de ne pas toucher une fois la première couche donnée. C’est
quoi la première couche Carole? dit Léonie. On vas-tu mettre des couches à nos citrouilles? Haha! Nenon, c’est une couche de peinture de
fond (la première sera en dessous) après on va faire une finition (deuxième dessus)
qui cachera les défauts pour que ton travail soit plus beau. Peut-être nous
allons devoir remettre une troisième couche de protection pour que la pluie n’efface
pas ton beau travail. Je vois que nous allons manquer de peinture, nous
reprendrons ce travail demain. Nous allons faire une araignée à relief avant le
dîner.
Au dîner tous bons appétits. La fin du sorbet arc-en-ciel donne
le ok aux paupières pour se fermer. Les amis sont fatigués, les corps sont trop
lourds à tenir droits selon eux. Caleb qui a la responsabilité de border les
amis traîne de la patte pas mal. Spa de sa faute qu’il me dit : les
couvertures se placent toujours sous mes pieds quand je marche. Léonie s’offre
pour faire une démonstration. Tous de belles siestes, je dois tous les
réveiller sauf Mathis qui dandine et soupir sur son matelas, ça fait un bon
bout. Nous sortons marcher, le temps est doux. Au retour on s’amuse derrière
dans le décor d’automne. Samedi c’était un beau gazon vert, aujourd’hui, zencore un
tapis de feuilles à ramasser pour Carole.
MERCREDI Le 16, belle journée douce
Collation fruits variés en brochettes, pommes verte, rouge, jaune,
prune et orange. Les amis ont hâtes d’amorcer leur travail de peinture. Nous
rentrons les citrouilles pour peindre nos personnages d’Halloween dessus. Une
fois nos citrouilles bien nettoyées, il ne faut pas oublier de les stabiliser
pour qu’elles ne roulent pas pendant notre travail. Ce n'est pas évident pour des jeunes
enfants de peindre une citrouille 3D qui bouge au moindre coup de pinceau. C’est
plus facile sur une feuille de papier bien couchée sur la table. Mathis plus
sage et plus attentif prend soin de tout couvrir de blanc son fantôme. Léonie
plus audacieuse aimerait étendre un peu plus le jaune qui sert de lumière pour
son chat lumineux. C’est à ce moment qu’elle s’aperçoit qu’il ne faut pas
mélanger les couleurs de peinture quand elles ne sont pas encore sèches. Elle
doit corriger l’erreur et attendre cette fois avant de refaire son chat. Hubert
tout va bien, il coopère. Éléonore observe plus et n’ose pas trop. Olivier
laisse des traces de peinture blanche un peu partout car sa citrouille a voulu
quitter la table, sa tête de poison presque terminée, a la cervelle en bouillie
maintenant. Olivier a les phalanges couleur d’ange et le visage d’un enfant pas
trop sage. Caleb se trompe de pinceau, sa sorcière à la peau verte est de plus
en plus pleine de suie noire.
Comme je disais hier la deuxième couche servira à corriger
les défauts. Pour aujourd’hui le temps d’atelier de peinture est suffisant. Carole
a bien hâte de tout ramasser car elle ne semble pas si plaire tant que ça. Surveiller
les pinceaux des amis qui aimeraient en mettre partout, n’importe où. Le manque
d’écoute et l’obstinage ne font pas bon ménage. Le risque de dégâtsssss est
trop présent, on arrête tout ça maintenant! Temps écoulé! Oui chef! Au dîner
tous bons appétits + + + pour Caleb, Léonie et Olivier. Mathis fait du désherbage
de riz dans sa bouche avec ses petits pois verts, il ne mange que le riz et
poulet. Éléonore lente et encore enrhumée tarde, elle veut tout de même terminer son assiette.
Hubert régulier n’arrête pas de parler, Caleb a le temps d’en manger 3
assiettées pendant que lui n’a pas encore terminé la sienne. Belles siestes
pour tous. Terminons notre pm dehors pour planter nos fantômes et à
marcher jusqu’au courrier pour aller voir le soleil se coucher derrière le
nuage à l’horizon.
JEUDI Le 18 octobre, pas eu de pluie qui avait été prévue
en journée
Collation; petit cake raisin et carotte directement sorti du
four, sans crème. Avant de tous les crémer de couleurs vives pour le dessert
de ce midi nous pratiquons un peu notre spectacle. Je dois en trier plusieurs chansons
car nos chers amis aimeraient tous les animer. On rajoute le Bonsaï, si elle est
bien chantée. C’est une chanson plus douce pour l’arrivée de nouveaux nés,
bientôt. Nous devons faire son bricolage si jamais on décide de la conserver. Nous avons griffonner
avec des crayons feutres avec arômes de fruits de belles couleurs qui représentent notre arbre nain pour
ensuite plier notre papier en accordéon, comme nos ailes de chauve-souris. Ensuite, boucler
le tout avec ruban poupon.
Au dîner la lasagne cache-cache a été rebaptisé lasagne bing-bang.
Pour faire pratiquer l’élocution d’Hubert. Impossible de faire sortir le mot
lasagne de la bouche du jeune homme. Il dit tjrs Salade bing-bang. C’est beau
pareil tu sais! Ça me fait rire. C’est comme notre salade d’épinard hier avec
nos brochettes. Mathis croyait bien que c’était de la salade césar avec les brochettes
de poulet et piments, il n’avait pas vu qu’elle était beaucoup plus verte et que
le goût était différent jusqu’à ce quelle soit dans sa bouche. Pourtant les
amis exprimaient leur Hum menoum! À chaque bouchée. Lui, pas pantoute haha!
Aujourd’hui,
notre lasagne bing-Bang cache-cache sous sa première couche de pâtes lasagne et
fromage se cachait d’autres variétés de pâtes. La raison est que de cette façon
le tout se mange mieux. PâtiNapu sera son nom maintenant. Comme nos fantômes
qui se sont envolés avec la pluie et vent de cette nuit. Le grand vent qui
chante ses tourments d’automne a roulé dans leurs bedons pour les gonfler, alors
les joyeux lurons se sont envolés. La sieste a été un peu écourtée par des
réveils plus tôt. Je cherchais qui demandait mon aide. Cauchemar où mauvaise
blague d’ami qui ne fait signe de rien. Quand je suis en bas pour demander qui m’a
appelé, personne ne réponds mais tous sont réveillés. Selon les amis serait Mathis, mais il me dit que tout va. Il arrive à
se rendormir.
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